«Tlèbys» de Souheil Nachi à la Galerie Archivart du 12 octobre au 12 novembre 2024 : Réminiscences

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«C’est là, dans cet espace imaginaire et secret, où j’avance et je m’approche afin de voir, voir plus proche dans le noir de ma mémoire, moi, l’enfant qui le regardais de loin, avec une inquiétude, une amertume face à ces portions de mémoire. Je veux les attraper, les saisir et les faire revivre en moi… je vois encore cet enfant, il habite dans ma mémoire, il est mon regard», confie l’artiste.

Archivart accueille du 12 octobre au 12 novembre l’exposition personnelle «Tlèbys-» de l’artiste visuel Souheil Nachi. Né en 1968 à Beni Khiar dans la région du Cap Bon en Tunisie, après des études à l’Institut technologique d’art, d’architecture et d’urbanisme de Tunis (Itaaut), il plonge dans les métiers du design et signe des milliers de projets en identité de marque. Mais il ne tardera à renouer avec ses premières amours, le dessin et la peinture pour lesquels il a développé un grand intérêt depuis l’enfance. Son œuvre s’abreuve d’ailleurs de cette période de sa vie pour nous raconter l’enfant «énigmatique» qu’il fut, qu’il est probablement encore un peu aujourd’hui. On y retrouve les scènes marquantes de son enfance, ses ressentis à travers des détails récurrents.

Nachi a participé à de nombreuses expositions collectives, entre autres «Supercalifragilisticexpialidocious» à la Galerie Alain Nadaud en 2018 et «Lumières Fleuries et Seconde Vie» à la Galerie Elbirou en 2019 et «La Mémoire : un continent» au Musée Safia Farhat en 2024.

«Tlébys» est donc sa première exposition personnelle. Son titre évoquerait «ces copeaux de murs que l’on retire doucement pour ne pas les briser et qui mettent à nu peu à peu la pierre d’origine», comme on peut le lire dans un texte présentateur. Un mot évocateur d’une symbolique qui résumerait à lui tout seul la démarche de Souheil Nachi.

«C’est là, dans cet espace imaginaire et secret, où j’avance et je m’approche afin de voir, voir plus proche dans le noir de ma mémoire, moi, l’enfant qui le regardais de loin, avec une inquiétude, une amertume face à ces portions de mémoire. Je veux les attraper, les saisir et les faire revivre en moi… je vois encore cet enfant, il habite dans ma mémoire, il est mon regard», confie l’artiste.

Sa peinture se fera l’écho de ses réminiscences, d’une archéologie de l’enfance, d’un récit dans lequel il se dévoile sans filtres.

A découvrir à partir du 12 octobre prochain.

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